L’éthique c’est l’esthétique du dedans.
Pierre Reverdy
Le Livre de mon bord, 1930-1936
À propos de Florence de COCCOLA

Professionnelle depuis une vingtaine d’années dans le secteur social et médico-social, je suis intervenue à différents niveaux des organisations qu’elles soient publiques (collectivités territoriales et fonction publique hospitalière) ou privées (associations à but non lucratif).
C’est ainsi que j’ai exercé le métier d’assistante de service social, puis les fonctions de chef de projet et de cadre socio-éducatif au travers desquelles j’ai mené des missions en matière d’encadrement et de management d’équipes pluridisciplinaires. Ensuite, je suis devenue directrice d’établissements et services. Puis, dirigeante au poste de directrice de pôle. En pilotant l’activité de façon stratégique, j’intervenais auprès des directeurs et les accompagnais dans la réalisation de leurs actions.
Ces dernières peuvent survenir à l’écoute d’histoires de vie, ou face à l’éprouvé des personnes auprès desquelles nous intervenons, mais également dans la culture et l’évolution de l’institution. C’est parce que nous travaillons la question de l’intime de l’autre, cet autre auprès duquel nous intervenons, qu’il me semble nécessaire de pouvoir, même en tant que dirigeant, se créer ou recourir à des espaces où cette question de l’intime s’exprime, s’analyse, se métabolise sous une autre forme, souvent créatrice.
En parallèle, j’ai développé une pratique en tant qu’analyste et accueille depuis, des personnes traversées par des difficultés à vivre et qui souhaitent se resituer dans leur existence, à l’écoute de leur désir.
Je propose ainsi un espace pour que chacun puisse se poser la question éthique de ses choix et, notamment, de savoir quel genre de personne il veut devenir et ce, grâce à l’accès que la psychanalyse donne au propre libre arbitre de chacun. C’est ainsi que, l’analyse nous donne accès à notre humanité.